Baptiste Masson

Je m’appelle Baptiste Masson, j’ai 23 ans et j’ai grandi dans le Calvados, à côté de Bayeux, entre le bocage, le littoral, la plaine, la forêt et les marais. Entre mes 8 et 13 ans, quand j’accompagnais mon père à la pêche à la truite en rivière, je prenais plaisir à me promener avec mes bottes pour découvrir la nature. Papa, c’est sûrement de toi que me vient cette passion pour la nature ; je tiens à te remercier pour ces bons moments partagés ensemble. Je me souviens encore du jour où nous avons pêché et relâché notre premier saumon sur l’Orne ! Comme tu le voyais, mon truc à moi, ce n’était pas tellement les poissons, mais plutôt les mammifères sauvages que l’on avait parfois la chance de croiser. Je me souviens surtout de cette soirée de printemps, c’était le 12 juin 2014 : nous étions tombés nez à nez avec des renardeaux. Je t’avais empêché d’aller pêcher pour les observer, et c’est comme ça que j’ai commencé la photographie animalière. Au fil des années, cette passion a évolué, elle a grandi avec moi, et j’y consacre toujours plus de temps.


Cette passion a également influencé mon parcours scolaire et professionnel. Après avoir obtenu une licence générale de géographie et aménagement du territoire à l’université de Caen, j’ai poursuivi dans le domaine de la protection de l’environnement en validant une licence professionnelle Environnement, agriculture, paysages et territoires ruraux.

Aujourd’hui, ce parcours m’a amené à devenir technicien bocage, un métier qui me plaît. Je travaille sur le terrain, au contact du monde agricole et de ses enjeux. Contribuer à la plantation de haies et à la protection du bocage m’apporte une certaine satisfaction : savoir que j’apporte une petite contribution à la biodiversité me fait me sentir bien. L’avenir du monde sauvage me préoccupe beaucoup. En 50 ans, 70 % de la faune sauvage a disparu sur Terre, mais il ne faut pas voir cela comme une fatalité. Il est encore possible d’agir, et il est grand temps de le faire.