Nous avons tous, un jour ou l’autre, connu la douleur de la rupture. Ce moment suspendu, ce silence brutal où le monde semble s’arrêter. C’est le précipice où l’on se retrouve, perdu, face à l’abîme de ce qui ne reviendra plus. Ce moment où la réalité nous frappe de plein fouet, et où l’on prend conscience que tout ce que nous croyions immuable, ce lien que nous pensions solide, a disparu. Et malgré tout ce qu’on pourrait faire, malgré tous les efforts pour réparer, pour retourner en arrière, il y a ce constat implacable : il est trop tard. Ce qui fut, ne sera plus jamais. On est là, désemparé, dans cet espace silencieux et froid où l’on ne sait plus comment se relever.
Commentaires